Alors que les marchés de Noël et la préparation des fêtes de fin d'année battent leur plein, j'ai envie de faire le point. J'ai commercialisé, depuis décembre 2010, environ 120 000 escargots, vendus principalement en bocaux. Mais j'ai fait aussi de nombreuses assiettes de coquilles et de croquilles ainsi qu'une recette de terrine que l'on tartine sur des toasts pour l'apéritif. Sur les marchés, j'ai le plaisir de fidéliser certains clients même si l'achat d'escargots reste épisodique dans les familles. Beaucoup de gens ne savent pas les cuisiner. En proposant des recettes, on leur donne envie de découvrir...
Cette année, j'ai aussi donné un logo à mon entreprise. C'est une amie qui me l'a créé et a eu la générosité de me l'offrir. Il est présenté, sur tous mes produits, sur une étiquette ronde. Dans le second semestre, j'ai continué l'équipement de mon laboratoire. Vous en découvrirez les détails dans l'article s'y afférant.
A l'automne, avec des confrères, j'ai participé à la création de la Fédération Nationale Hélicicole et fais partie du bureau. Cela nous donne l'occasion de nous rencontrer et de travailler ensemble. Nous souhaitons que l'héliciculture soit reconnue à part entière.
En 2012, j'ai l'intention de préparer l'agrément européen. Qu'est-ce que c'est ? C'est un dossier très complet qui reprend toutes mes procédures de production, les analyses de chaque produit, les normes d'hygiène, etc... qui me permettra de vendre mes produits partout en France et même à l'étranger. J'ai maintenant l'équipement et je souhaite le faire reconnaître. Je pense préparer tout cela pendant le premier trimestre. J'aurai, certainement, pour cela, un contrôle des services vétérinaires.
J'ai l'intention, aussi, de produire plus et de commercialiser environ 180 000 escargots, mon objectif à trois ans étant d'atteindre 300 000 escargots à l'année.